Deux courses importantes pour des inédits de trois ans vont maintenant nous intéresser. On commence avec les pouliches. Le papier de Paris fait rêver. C’est tout simplement la fille de la crack Trêve, dont on ne présentera pas le palmarès. Pour l’instant, la championne de la famille Head a produit Qous, qui n’est pas un champion mais qui avance tout de même un peu. Cette fois, c’est une femelle, il est donc encore plus important qu’elle soit prête à gagner d’entrée de jeu. Bien placée à la corde, elle sera l’objet de beaucoup de regards.
Egalement très bien née, Wensleydale n’a pas d’engagement classique, ce qui n’est pas forcément bon signe mais c’est une vraie famille de bon terrain et on ne fait pas appel à Pierre-Charles Boudot pour rien. Elle conduira l’opposition en compagnie de la Godolphin, Pennybaker, elle aussi née pour réussir sur les pistes rapides. Faisant l’objet de bruits favorables, mieux vaut lui accorder un assez large crédit. Décidément bien composée, cette épreuve verra débuter un rejeton de la regrettée Goldikova, Goldistyle. Si la championne du mile n’a pour l’instant pas aussi bien reproduit, il est bien évident que tous ses produits sont attendus et qu’une révélation est toujours possible. Attention à elle. Présentée par un homme adroit et toujours habile dans ce genre de confrontations, Rânes aura également son mot à dire pour les places, même si elle n’a pas été gâtée par le tirage au sort dans les stalles. On n’oubliera pas non plus, Forbidden, dépendant d’une écurie en grande forme et Aparna, une pouliche bien née, présentée par l’allemande Markus Münch, toujours à suivre avec les jeunes éléments.
par Simon Madiot