Un premier handicap durant cette réunion. Des deux ans sur le mile. C’est très ouvert. On peut donc spéculer un peu en plaçant en tête Jery Smaih, un poulain présenté par Matthieu Brasme qui se fait tout doucement à son métier et qui se montre de plus en plus détendu. Son retour sur le mile ne sera pas un problème, ayant un peu de vitesse. Le terrain ne devrait pas non plus être un souci. En 34 de valeur, c’est un outsider très séduisant.
L’opposition sera dense. A commencer par l’inépuisable Mi C’Infilo, qui aura beaucoup couru cet automne, lui qui adore les terrains profonds. Ici, ça sera plus collant qu’autre chose, il faut voir comment il peut se sortir de telles conditions. Néanmoins, il a prouvé qu’il était compétitif à ce poids et sera encore très en vue. Bon quatrième d’une Classe 2 la dernière fois, The Sunrise a certainement été façonné pour arriver progressivement sur ce genre de tournois. Ses ligne sont bonnes et sa valeur semble lui laisser une chance. Attention à lui, d’autant plus que son mentor est vraiment bien armé chez les deux ans. Dépendant d’une écurie en grande forme cette année, Zaïre s’est bien défendu tout au long de la ligne droite, dans l’une des courses références à Longchamp. Sans avoir une marge folle, c’est l’une des candidatures incontournables pour les accessits, à l’instar de Punta Canaille, qui a terminé plaisamment une fois qu’il a trouvé son action récemment à Lyon-Parilly, dans un lot qui tenait la route. Pour un premier handicap, le poulain est chargé, peut-être un peu trop, mais il a un bon rôle à jouer. Plus en bas de tableau, il y a un concurrent qui attire l’œil. C’est Top Glory, passé par la petite province, où il a progressé gentiment et a même brisé son statut de maiden lors de sa plus récente sortie, sur le terrain lourd de Durtal. Certes, il pourrait se montrer un peu tendre pour son premier parcours dans cette catégorie, mais sa fraîcheur est un atout. La cote sera intéressante en plus de cela. Accrocheuse, Ma Loute se montre un peu moins brillante depuis qu’on la laisse aller à son train. Cette pensionnaire d’Edouard Thueux aura peut-être du mal à repousser toutes les attaques, mais elle peut garder un chèque comme Summer Fly, qui a gagné son handicap à Lyon la dernière fois. Pénalisée, sa tâche se complique mais on lui associe Pierre-Charles Boudot pour la sublimer. Ce n’est pas une impossibilité.
par Simon Madiot